Avant d’attaquer, revenons rapidement sur Ogarun. Marque du nord de la France fondée en 2018, Ogarun a fait de la laine mérinos sa spécialité. La marque conçoit des vêtements de sport outdoor qui en plus d’être fabriqués à partir d’une matière naturelle (la laine donc), sont tissés et assemblés en France. Si tu veux en savoir plus sur Ogarun, cet article est fait pour toi !
En 2022, après de longs mois de test, Ogarun sort une tenue de vélo. Top, je vais pouvoir rouler made in France ! Fin 2022, je me procure le cuissard et le maillot de cyclisme Ogarun et, après avoir gentiment borné, me voilà en mesure de te parler du cuissard éco-responsable de cette jeune marque française.
Les caractéristiques techniques du cuissard Ogarun
Tout d’abord, je précise que ce cuissard est composé de 2 bretelles qui assurent un maintien et un confort indispensables à mes yeux.
Le cuissard est majoritairement composé de polyamide et d’élasthanne. Ces matières sont tissées selon un savoir-faire bien spécifique qui offre confort, respirabilité, élasticité et durabilité. Dans la pratique, j’ai été convaincu par la qualité du tissu qui présente toutes les caractéristiques nécessaires pour obtenir un excellent cuissard. Sur le tissu principal n’oublions pas la présence de laine mérinos (24%) : la marque de fabrique Ogarun !
Après l’avoir bien testé, je peux t’assurer que ce cuissard est suffisamment technique pour t’apporter un maximum de confort et de garantie pour tes prochaines aventures.
Pour les petits détails, je note la présence :
- D’élastiques antiglisse de 5cm au niveau des cuisses. Parfaitement efficaces ! Attention à bien les relever en enfilant le cuissard.
- D’éléments réfléchissants : le nom de la marque est inscrit sur le côté de la cuisse gauche et au-dessus des fesses.
- Un traitement déperlant qui n’apporte pas grand-chose à mes yeux (la déperlance est vraiment très légère…)
En plus d’être légèrement déperlant, le revêtement extérieur est aussi coupe-vent. En cas de forte chaleur, ce n’est pas l’idéal mais le reste du temps c’est plutôt appréciable. Concernant la température, Ogarun annonce une plage d’utilisation du cuissard entre 15 et 22°. Pour l’avoir testé l’été, en plaine, où les températures dépassaient les 30°, je te confirme que tu peux largement agrandir cet intervalle de température.
Alors, que penser de ce cuissard de vélo éco-responsable ?
Le cuissard ne bouge pas, il est très confort et respirant ! J’ai tout de suite vu que la peau (l’insert) est plus qualitative que sur mes anciens cuissards Van Rysel (notamment), reste à savoir ce que ça donnera dans le temps mais la différence est bien là ! Dès les premières sorties, j’ai tout de suite senti la qualité du tissu et de la peau. Pour faire un beau produit il faut de bons fournisseurs/partenaires et Ogarun a semble-t-il trouvé une bonne recette.
Sur l’aspect anti-odeur (souvent mis en avant par les marques qui utilisent le mérinos) j’étais un peu sceptique, surtout que la proportion en laine est faible. Mais je dois avouer n’avoir eu aucun mal à faire 2/3 sorties avec sans le laver. Est-ce grâce à la laine ou ai-je perdu l’odorat ? Quoi qu’il en soit c’est plutôt un bon point mais ne crois pas pour autant que ton cuissard n’aura jamais d’odeur !
Pourquoi peut-on qualifier le cuissard Ogarun d’« éco-responsable » ?
En s’intéressant de près à ce cuissard, il paraît évident que celui-ci présente des atouts écologiques et éthiques bien au-delà de la moyenne.
Tout d’abord, ce cuissard est majoritairement issu de savoir-faire français. Le tissu, très technique, est fabriqué en Ardèche dans des usines aux savoir-faire exceptionnels ! Toujours côté français, la confection finale est réalisée dans l’Eure. Cela fait 2 très bons points si tu recherches un cuissard fait en France. Pour ce qui est de la peau, c’est en Italie qu’elle est fabriquée. Pas grand-chose à redire, porter ce cuissard c’est représenter des entreprises relativement locales qui résistent coûte que coûte à la désindustrialisation du pays.
Pour les matières, il s’agit donc principalement d’élasthanne et de polyamide. Ce sont des matières issues du pétrole qui à première vue n’ont rien de bien « écolo ». Cependant, si on prend en compte (et il faut le faire) que le tissu est particulièrement durable (ce qui est bien le cas) et qu’il est fabriqué en France (pays au mix énergétique des plus faibles au monde), on se rend compte qu’en terme d’écologie, c’est compliqué de faire mieux.
Enfin, n’oublions tout de même pas la présence de laine mérinos qui apporte un peu de fibres d’origines naturelles dans ce vêtement. Celle-ci provient d’Afrique du sud qui propose de la laine suffisamment qualitative pour ce genre de vêtement très technique (contrairement à la laine française, pour le moment).
Concernant la durabilité, tu peux faire confiance aux tissus. La confection, notamment au niveau de l’élastique, semble plus fragile : n’enfile pas ton cuissard comme un bourrin. Enfin, concernant la peau, je n’ai pas suffisamment borné avec pour m’engager sur sa durée de vie (et je ne m’y connais pas assez sur ce sujet).
Le mix parfait pour les cyclistes engagés !
Amateur de cyclisme, garde bien en tête l’existence de ce cuissard pour ton prochain achat ! En effet, les caractéristiques techniques du cuissard Ogarun te garantissent un confort exceptionnel bien au-delà des plages de température annoncées par la marque.
Un niveau de technicité que tu peux retrouver chez d’autres marques mais bien souvent, chez les concurrents, les étapes de fabrication ont lieu bien loin de nos frontières. Si tu prends en considération l’éthique et le technique, ce cuissard de vélo n’attend plus que toi !
Vendu à 195€ par Ogarun, tu peux évidemment te procurer ce beau vêtement sur le site internet de la marque.
S’en est fini de la présentation de ce cuissard, à très vite pour parler du maillot de cyclisme Ogarun.
Bonnes bornes !