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Test du cuissard earthbeat : fabriqué localement, pour le vélo de route

Les cyclistes ont aussi le droit à des vêtements vraiment responsables ! Oui mais jusqu’à présent, les cuissards éco-responsables ça ne court pas les rues… Concevoir un cuissard est en effet nettement plus complexe que de concevoir un short de running par exemple. Trouver les bons composants et les bons fournisseurs n’est pas une mince affaire, surtout quand on souhaite rajouter une dimension locale dans le projet.

Tout cela ne fait plus peur à la jeune marque française earthbeat qui a réussi à lancer sa première collection de vêtements de cyclisme sur route, en 2023. Aujourd’hui, nous allons rentrer en détail sur le cuissard en partie made in France que propose earthbeat. Cela fait plusieurs mois que je le teste dans des conditions estivales parfaites pour mettre la technicité à rude épreuve. Alors que faut-il savoir sur ce cuissard ? Est-il vraiment haut de gamme ? Eco-responsable ? C’est bien ce que nous allons voir…

Un cuissard haut de gamme : plaisir garanti !

Ça ne fait aucun doute ! Sans même parler de prix, earthbeat se positionne comme une marque de vêtements de cyclisme premium. Pour cela, la marque sélectionne des partenaires reconnus pour développer des produits particulièrement qualitatifs.

En enfilant le cuissard la première fois, les sensations sont vraiment bonnes. Bien élastique, le tissu est très confortable et l’ensemble du cuissard s’adapte bien à ma morphologie. Le cuissard est équipé de bretelles (indispensables selon moi) blanches qui semblent particulièrement qualitatives (bien résistantes).

[Important, la version que j’ai testée n’est pas la version finale. Techniquement, rien ne change mais l’emplacement de l’écrit « earthbeat » ne se situe plus au-dessus des fesses mais sur l’arrière de la cuisse gauche. À noter que cet élément est bien réfléchissant.]

Ce cuissard de vélo de route est principalement composé de polyamide et d’élasthanne. Il y a aussi du polyester notamment dans les bretelles et la peau de chamois. Concernant la peau de chamois, élément primordial d’un cuissard, earthbeat choisit de travailler avec La Fonte, un fournisseur Italien spécialisé. Si tu veux le détail spécifique de la composition ainsi que des détails sur la peau de chamois, jette un coup d’œil à la fiche produit du cuissard.

Ma première petite sortie pour tester la tenue a duré 2h. L’objectif était simplement d’avoir mes premières sensations sur le vélo. Résultat, bien que ce cuissard soit taillé pour les sorties longues : qui peut le plus, peut le moins ! Confort exceptionnel, rien ne bouge, peau de chamois top, tissu parfait à priori très respirant, la coupe du cuissard est bonne : tous les voyants sont au vert pour des aventures un peu plus longues.

Les sorties longues s’enchainent. Quand il est propre, le cuissard earthbeat devient rapidement mon choix n°1. Tout me plaît dans ce cuissard, il est techniquement parfait ! Même sous des chaleurs caniculaires et avec la transpiration qui va avec, je ne reste pas trempé bien longtemps, rien ne gratte, rien ne bouge, mes fesses n’ont jamais été aussi heureuses de se poser sur une selle. C’est dire…

Techniquement c’est une belle réussite ! Voyons ce qu’il en est de l’aspect éthique et écologique.

Le cuissard eartbeat, fruit de savoir-faire locaux.

Peut-on parler d’un cuissard éco-responsable ? Oui, le cuissard earthbeat présente des atouts écologiques qui lui donnent une belle avance comparée au reste du marché.

Voici les 2 principales raisons qui rendent ce cuissard de cyclisme responsable :

  • Des partenaires globalement locaux
  • La qualité des différents composants

J’oubliais de préciser un point extrêmement important : le choix de la transparence. earthbeat n’a semble-t-il rien à cacher ! Concernant la traçabilité des matières utilisées par exemple, la marque remonte toute la chaîne de production pour nous transmettre l’ensemble des informations, en toute transparence donc. L’objectif est de conscientiser le client et lui permettre de faire un achat engagé, en connaissance de cause.

Revenons-en à la dimension locale :

  • Le tissu est français : fabriqué par l’usine Payen
  • Les bretelles et la peau de chamois sont fabriqués en Italie ; le mesh est fabriqué en France
  • La confection de tous ces éléments se fait en France

Dimension locale = moins de transport et donc moins d’émissions de CO2, mais ce n’est pas tout ! La fabrication du tissu et la confection sont des étapes réalisées en France. Ces étapes (la fabrication du tissu surtout) nécessitent d’énormes besoins en électricité. Le mix énergétique de la France étant l’un des moins carboné au monde, c’est un très bon point pour réduire l’empreinte carbone de ce fameux cuissard.

L’autre aspect qui rend ce cuissard de vélo éco-responsable, c’est sa durabilité. Comme évoqué précédemment dans l’article, tous les composants de ce cuissard sont d’excellente qualité ce qui lui confère naturellement une longue espérance de vie. Je n’ai pas assez roulé avec pour te donner ses limites mais je t’assure que c’est du costaud.

Tout cela fait du cuissard earthbeat un vêtement largement au-dessus de la moyenne sur les critères écologiques. Bonne nouvelle !

Un premier cuissard qui a déjà tout d’un grand !

Nous voici à la fin de cet article consacré au cuissard haut de gamme et responsable d’earthbeat. Comme tu l’as compris, j’ai été convaincu en tous points par ce vêtement. Les valeurs d’earthbeat me plaisaient bien, je suis ravi de voir qu’il en est de même pour leurs produits.

J’espère que lorsque tu auras besoin d’un nouveau cuissard, tu penseras à cette jeune marque française. Si c’est le cas, tu penseras aussi à ton banquier car ce cuissard coûte 225€, il s’agit du modèle g.one. Pas de doute à avoir, c’est le prix d’un cuissard de vélo de route de très bonne qualité.

Je te reparle rapidement de vélo et d’earthbeat car, comme tu l’as vu sur les photos, j’ai aussi testé le maillot qui va avec…

Bonnes bornes et à bientôt sur UniverTextile.

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